Candidose
Le candida, un champignon qui vous veut du bien
Quannnnd il me prends dans ses braaas, qu’il me parle tout baaas, je vois la vie en rooo… Et merde.
En fait, les champignons c’est comme l’Amour : quand on le cherche on ne le trouve pas, et quand on préférerait s’en passer il y en a toujours un pour se mettre au mauvais endroit. Tu l’auras compris, on ne va pas disserter sur le/la nouveau(elle) stagiaire ultra-sexy qui met en péril la stabilité de ta vie conjugale ; aujourd’hui ça va causer mycose et invasion. Oui cher lecteur, tu peux avoir des champignons dans le ventre, et ne te crois pas épargné parce que tu es toi-même porteur au moment où tu lis ces lignes !
Notre superstar du jour, c’est la candidose. Cette charmante mycose intestinale est due à la transformation d’une levure commune du microbiote, le Candida Albicans, en mycéllium – c’est-à-dire dans sa forme « champignonesque ». Lorsqu’il commence à pousser, notre cher Candida va prendre une forme filamenteuse qui pourra s’accrocher aux parois de la muqueuse intestinale, les envahir et bien entendu, altérer leur bon fonctionnement.
Toi qui ne te sens toujours pas concerné(e), prends note des récentes estimations : en France, 30 à 40% de la population serait sujette à cet envahissement chronique ! Comme tu te doutes, les champignons c’est comme tout, ça ne pousse pas n’importe où : il leur faut un terrain favorable.
Un bout de nature dans le bidon
On arrête pas de te le répéter : le mot déchet n’existe pas dans la nature. D’ailleurs, dans la forêt les champignons ont un rôle essentiel, ils dégradent la matière morte. Ainsi, lorsqu’un arbre tombe ou qu’un animal meurt, ils sont parmi les premiers à participer au processus de digestion de la matière organique, pour lui permettre de retourner à la terre. Figure-toi que dans ton ventre, ça se passe à peu près de la même façon. Ainsi, lorsque que ta flore intestinale est incomplète ou fragilisée, elle ne parvient pas à digérer et assimiler toute seule la totalité de ce que tu avales. Il va rester tout un tas de déchets : ça va faire un super terreau pour notre Candida qui s’en fera un festin.
C’est donc directement la qualité de ton microbiote qui va permettre l’implantation ou non du Candida sous sa forme dite « pathogène ». Et oui, car ce sont aussi tes amies les bactéries qui, en plus de participer à ta digestion, sécrètent naturellement des antifongiques et stimulent ton système immunitaire pour contenir les velléités des invités un peu trop invasifs. Probablement la raison pour laquelle ce champignon se développe très souvent après une prise prolongée d’antibiotiques (les tontons flingueurs de ta flore intestinale).
Bref, tu l’auras compris, faut pas trop lui en vouloir à ta vilaine mycose : elle occupe simplement un espace qui est resté libre et t’aide à dégrader des matières qui stagneraient un peu trop longtemps.
Si on regarde de plus près, le Candida revêt même un caractère plutôt sympathique. Ce brave mycéllium est en effet l’un des plus grands chélateurs naturels : il possède la capacité de capter et fixer les métaux lourds en circulation dans le corps – ce qui leur évite d’atterrir dans tes cellules ou de se balader trop longtemps dans le sang. Bref, je ne vais pas te dire qu’on l’adore, mais une chose est sûre : il ne se développe jamais par hasard.
Le problème, c’est qu’une fois installé, il a la fâcheuse tendance à devenir trop gourmand. Un peu comme ce pote « incruste » qui vient pour le déjeuner et qui reste bloqué deux semaines sur le canap’ ; il y a un moment où ça commence à faire du grabuge.
Squatteur d’un jour, emmerdeur toujours
Faut avouer que jusqu’à présent, je t’ai dressé un portrait plutôt sympa. La partie émergée de l’iceberg est clairement moins fun ; la variété des symptômes associés à la candidose relève franchement plus de l’enfer que du paradis.
Au niveau digestif, elle offre un véritable florilège de troubles chroniques : fringales à répétitions, envies de sucre incontrôlables, aigreurs d’estomac, ballonnements après repas, sensation d’être rassasié dès les premières bouchées, nausées, constipation, diarrhées ou alternance des deux… et j’en passe.
Le problème de fond, c’est que son réseau filamenteux vient se fixer sur la paroi de ton intestin, fragilisant fortement sa structure et freinant ses capacités d’absorption (magnésium, par exemple). Sur le long terme, ça peut conduire à des carences en certains minéraux, mais surtout à une hyper-perméabilité intestinale… et tout ce qui va avec. Si tu as déjà lu l’article sur le sujet, tu sais à quel point ça peut devenir problématique. Et si ce n’est pas déjà fait, et bien clique et FONCE, nom de nom !
Le pire, c’est que le cauchemar ne s’arrête pas là ! Non content de te ruiner les intestins, ton invité mycélien est de nature plutôt envahissante : si les conditions lui sont favorables, il peut remonter jusqu’à la bouche, et même carrément franchir la barrière intestinale pour passer dans le sang – et ainsi partir à la conquête de contrées plus éloignées. Malin comme il est, il peut alors se généraliser et toucher à peu près tous les endroits du corps ; on rencontre ainsi une grande variété de candidoses.
Candidose buccale
Elle se manifeste par l’apparition de pastilles ou d’une pellicule blanche sur la langue, l’indémodable et bien nommé « muguet ». Il peut s’étendre à la surface intérieure des joues, sur les palais ou sur les gencives, et est bien souvent associé à une mauvaise haleine chronique.
Candidose vaginale
Infernales démangeaisons se lient avec rougeurs et parfois même, pertes blanches ! Mesdames, sachez une chose : CERTES l’irritation faisant suite à un rapport sexuel peut créer un terrain très favorable au développement du Candida, mais ce n’est en aucun cas votre partenaire qui vous a « refilé un truc » – vous étiez très probablement déjà porteuse de charmantes petites mycoses. Par contre, à force de faire du boucan et de vous irriter, vous l’avez réveillée, et elle sait saisir la moindre occasion de s’installer quelque part !
Candidose cutanée
Ça gratte, ça fait des plaques rouges et des petits boutons vers les zones de frottements et de sudation (les plis) ? L’eczéma fait partie de ton quotidien ? Que ce soit entre le biceps et l’avant-bras, à l’aine, entre les doigts de pieds ou sous les genoux, il n’est pas rare que notre champot’ de compagnie nous signale sa présence de manière discrète… gare à toi si tu ne l’écoutes pas !
Tu prends du poids, tu as des gaz, les plaques qui démangent, la digestion en vrac… ? Et bien il y a de fortes chances pour qu’en plus tu te tapes une petite déprime !
La cerise sur le gâteau, c’est que l’activité métabolique de ton champi de compagnie produit également une multitude de mycotoxines (comme la candinine, par exemple) qui agissent au niveau neurologique. Irritabilité, difficulté de concentration, perte de motivation, manque de confiance en soi, dépression, fatigue chronique et troubles du sommeil – bref, le bouquet gagnant pour t’aider à aller du bon pied.
On pourrait continuer la liste des symptômes sur encore deux ou trois pages si on ne s’en tenait pas aux principaux, mais on va arrêter le carnage ici. Tu as saisi l’essentiel : le Candida n’arrive pas par hasard mais une fois qu’il est là, il est du genre à mettre un boxon dingue.
Si tu rencontres au moins deux ou trois des symptômes décrits ci-avant, tu ferais bien de te poser quelques questions ; il n’est pas impossible que tu sois lentement en train de te transformer en girolle.
Blague à part; quoiqu’il en soit il va être question d’en avoir le cœur net. Première chose à faire, n’hésite pas à remplir ce questionnaire en ligne qui va t’aider à te positionner.
Malgré ton score alarmant, il te faut des preuves concrètes ? Longue vie aux sceptiques : tout bon traitement repose sur un diagnostic fiable. T’as de la chance, voilà ici plusieurs moyens pour confirmer ou infirmer la présence de la bête.
Chasse au champignon, mode d’emploi
Test salivaire :
C’est le premier et le plus rudimentaire des tests, et il se réalise à la maison, tranquille. Tu le trouves déjà en vingt-cinq versions sur le net – constat qui m’impose de fait cette pertinente question : « Pourquoi pas une de plus » ?
Le principe de cet auto-examen repose sur le postulat que notre salive est capable d’en dire long sur la qualité de notre système digestif. Ainsi, l’analyse visuelle de notre bave évoluant dans un verre d’eau va nous permettre de nous positionner un peu mieux par rapport à la présence, ou non, d’une candidose dans nos entrailles.
En pratique, le test se réalise le matin à jeun. A peine réveillé, dépose avec douceur un subtil crachat à la surface d’un verre d’eau claire. Attends vingt à trente minutes et observe le résultat : si ta salive flotte encore gentiment à la surface, tu es clean. En revanche, si elle tombe au fond avec de longues trainées filamenteuses, tu peux miser sur la présence d’un petit Candida.
Pour avoir pratiqué cette technique chaque matin pendant une semaine en période de candidose avérée, j’émets quand même une toute petite réserve sur sa parfaite fiabilité (j’ai eu des résultats hasardeux dans 20% des cas). D’autre part, cette technique peut-elle révéler la présence de TOUTES FORMES de candidose, ou bien son efficacité se limite-t-elle aux atteintes buccales ? Le mystère reste entier – mais rien ne t’empêche de t’y essayer !
Analyse de selles :
Certains labos se proposent de détecter la présence ou non de ladite mycose directement dans nos délicates déjections. Si ce test offre bel et bien une fiabilité scientifique à l’appui et peut apporter une confirmation, il fait encore bien trop souvent montre de résultats erronés (faux négatifs). Il faudrait donc idéalement réaliser ce test sur trois échantillons consécutifs… Mesdames, messieurs, à vos cuvettes !
Analyse de sang :
C’est pour moi l’une des techniques les plus fiables, qui s’appuie sur une lecture de l’état immunologique du patient. On te prélève du sang, et si l’on y détecte des anticorps anti-Candida, le résultat est sans appel. Le petit plus de la maison : pour toi radin malin, chômeur, ou juste dans la traditionnelle galère de fin de mois, sache que ça ne coûte qu’une vingtaine d’euros !
Le verdict est tombé, tu fais désormais partie de la team « Candidose chronique ». Essuie cette larme et relève la tête, en voiture Simone, ici tu vas apprendre comment t’en sortir à grands coups de méthodes naturelles. Mais attention, à partir d’aujourd’hui plus de chichis et discipline de fer, je ne veux « que des numéros 10 dans ma team ».
L’heure du divorce
Il est temps de mettre un terme à cette relation passionnelle qui te fais plus de mal que de bien. Oui tu l’aimes, ton champignon, et il t’aime aussi. Mais regarde la vérité en face : il prend désormais tant de place dans ta vie qu’il en devient toxique… on raconte même qu’il profite de toi. Courage, chaque rupture est douloureuse, mais ce n’est ni la première ni la dernière et comme tu le sais, tu en ressortiras grandi. Et puis c’est vrai, tu n’en es pas à ton coup d’essai. Si tu réfléchis un peu, tu les as déjà toutes dans ta caboche, les techniques pour se séparer d’un(e) ex un peu trop collant(e).
A ce propos, la première question, ça ne serait pas de se demander qu’est-ce qui peut bien l’amener à s’accrocher à toi comme ça ? Figure-toi que dans le cas de notre obsédée mycose, c’est bel et bien ton mode de vie qui la rend complètement accro. Ah, sacré voyou, toi et tes écarts ravageurs… ça va être le moment de changer tes habitudes si tu veux lui passer le goût de te coller aux basques.
La candidose aime, plus que tout, un terrain en surchauffe : le stress, et l’irritation des muqueuses qui va avec, lui prépare un terreau de choix pour s’implanter. Aussi la toute première mesure à prendre, c’est d’éradiquer ces facteurs d’inflammation de ton quotidien !
Change de boulot si tu es trader, aménage-toi un environnement calme, et arrête de t’arroser à coup de coke – café – alcool – clopes et autres excitants. Prends une pause, médite, essaye-toi au yoga et aux exercices de respiration, et arrange-toi pour te caler de VRAIES BONNES NUITS de sommeil. T’as besoin de faire redescendre la pression brother, ce n’est pas moi qui le dit, c’est ton corps tout entier.
Une fois que tu en es là, prends donc une minute pour réfléchir aux autres éléments de ton quotidien qui ont pu affaiblir ton microbiote, et parallèlement stimuler ton Candida. Tu t’es gavé d’antibiotiques ces derniers temps ? Ou tu ne serais pas un peu chargé en métaux lourds, par hasard ? Si tu as des doutes sur ce point, je t’invite à poursuivre ton investigation au rayon « chélation naturelle des métaux lourds », cela peut être une démarche pertinente à mener en parallèle – et bien trop souvent négligée. Quoiqu’il en soit, dans la perspective de calmer un peu les ardeurs de ta candidose, une supplémentation en probiotiques ET prébiotiques est toujours la bienvenue. Il est quoiqu’il arrive plus qu’important de bichonner ta flore intestinale, qui est manifestement dépassée par les événements.
En fait, pour être transparent, on a clairement pour objectif d’inverser la vapeur. L’idée, c’est de redonner pleine puissance à notre microbiote et d’affaiblir ce foutu champignon qui prend un peu trop de place à table. Notre principal volet d’action, tu le connais déjà, c’est l’alimentation. La stratégie qui en découle est simplissime : évite les aliments qui engraissent ta mycose et préfère ceux qui la combattent!
* Bon à savoir
Il existe à peu près autant de régimes anti-Candida sur le net que de poils sur le torse d’un bonobo portugais. Après avoir testé moi-même un nombre incalculable de variantes, je n’ai qu’une conclusion : tout le monde doit trouver soi-même sa propre voie ! Seront présentés dans cet article quelques règles indéboulonnables et aliments phares d’une diète type pour se sortir de la candidose, mais à chacun d’écouter sa propre sensibilité et de consommer ce qui lui correspond le mieux !
Ton régime anti-candidose à la carte
Dans ce contexte, le plus important à supprimer, c’est le carburant principal du Candida Albicans, qui n’est autre que le SUCRE.
Exit tous les sucres rapides, sodas, gâteaux, bonbons, pâtisseries, produits industriels et les fruits les plus sucrés (fruits secs, figues, bananes…). Exit aussi l’alcool, jus de fruits et produits laitiers très riches en lactose (particulièrement le lait de vache, qui est aussi hyper acidifiant). A toi de voir si les pommes et poires passent sans trop de gaz !
Le deuxième truc à éviter si tu ne veux pas te transformer en ballon de baudruche après les repas, c’est tout ce qui ressemble de près ou de loin à une levure – rien de tel pour exciter un champignon ! C’est triste mais il va falloir mettre en pause les kéfirs & kombuchas, le vinaigre, le vin, la bière, le pain industriel, les pizzas, la sauce soja et le tamari. Courage, ce n’est que partie remise !
* Parenthèse salée
Certaines diètes plus radicales – paléolithique, par exemple – préconisent même de bannir les sucres lents (céréales et légumineuses) pour passer à une alimentation dite cétogène, qui privilégie les graisses comme unique source d’énergie. Si ce type de régime a fait ses preuves pour la guérison de nombreuses pathologies, il est bon de noter qu’il peut être très contraignant à mettre en œuvre, aussi bien sur le plan physique que social – il n’est en effet pas anodin de passer à une alimentation très grasse et protéinée d’une manière trop brutale. D’autre part, il faut savoir qu’exactement comme l’homme, le Candida est capable de modifier son métabolisme de base et de passer en mode « cétose ». Bilan : l’ultra-violence ne résout rien.
Enfin, pour achever de te péter le moral, dans le registre exclusion démoralisante je te conseille aussi d’éviter les aliments ultra acidifiants ou reconnus pour abîmer la muqueuse intestinale – d’ailleurs, la candidose ne se propage jamais comme une traînée de poudre en milieu basique. Tu les connais déjà… le gluten va pouvoir rester au placard, il n’est pas question d’avaler des tombereaux de céréales et pour ce qui est des viandes rouges il va falloir y aller piano. C’est sans surprise que je la vois déjà venir, ta question pleine de rage : « C’EST PAS TOUT MAIS MAINTENANT, QU’EST-CE QU’ON MANGE ? »
La réponse est tout aussi évidente : « TOUT LE RESTE ! »
Poissons, viandes blanches, œufs, céréales complètes, légumineuses et féculents avec modération, oléagineux, graines germées, noix en tous genres, laits végétaux, et des légumes comme s’il en pleuvait ! Fais la part belle à tout ce qui est basifiant, du VERT DU VERT et encore DU VERT !
Il y a même des aliments sur lesquels il est PARTICULIÈREMENT INTÉRESSANT d’insister tellement ils sont efficaces dans la lutte CONTRE le Candida Albicans. C’est par exemple le cas de l’ail, du gingembre et de l’origan qui possèdent de puissantes propriétés antifongiques. Le curcuma, quant à lui, est l’un des meilleurs anti-inflammatoires qui soit – quant aux épices et herbes aromatiques, je ne saurais même pas lister le nombre de propriétés santé qu’elles possèdent. Bref, même sans sauce soja, ça ne devrait pas être trop dur d’assaisonner tes plats !
* Astuce du soiffard, Bonsoir
OUI, JE SUIS PARISIEN, JE LE CONFESSE, ET J’EN AI SOUFFERT. Toi qui comme moi a appris à vivre au gré des terrasses, des apéros et des soirées arrosées, te voilà bien pris au dépourvu lorsque tu arrives au moment de rejoindre tes amis au soleil. Je connais la douleur d’être privé de boissons, voici donc que je te livre mon petit secret pour survivre sans vin, bière ni jus de fruits, à Paris.
Option 1 – 17h, café / terrasse :
S’il fait froid, chope le réflexe infusion. C’est un peu dur à assumer au début mais ça devient la meilleure des cames, tu peux me croire. Et en plus, ça confère un certain style « bohème qui respecte son corps », ça peut prendre avec certains RDV Tinder. S’il fait chaud, jus de tomate ou Perrier Tranche, c’est encore ce qui passe le mieux. Il est encore tôt, alors résiste, que diable !
Option 2 – 21h, pub / appartement « d’avant teuf » :
Là, ça devient cornélien, je te l’accorde. Tout ton corps est saisi de pulsions face à ces gens qui s’imbibent sous ton nez sans respect. Si tu dois vraiment craquer, alors c’est le Gin Tonic qui l’emporte : sec, rafraîchissant et branché, c’est probablement le truc qui fera le moins de ravages. Mais quoiqu’il en soit il va falloir se limiter à un ou deux dans la soirée. Apprends à boire doucement cousin, c’est ta seule chance.
Idéalement, ce type de régime doit durer un an. Mais sache que dès les deux premiers mois, si tu t’y tiens correctement, tu vas déjà évacuer les plus gros symptômes et retrouver un état de « quasi équilibre ». D’expérience, le problème à ce moment-là, c’est de ne pas craquer et reprendre trop vite ses vieux travers – sinon il reviendra au galop (et crois-moi, le retour à la case départ, c’est vraiment relou).
En fait, il suffit penser les choses autrement : ne te dis pas que tu te « prives » ou que tu fais un « régime », tu apprends simplement à manger correctement. Jour après jour, tu verras que naturellement, tu seras moins tenté par les saveurs fortes et peu subtiles type « industriel ultra-sucré », tu iras de ton plein gré vers ce qui est bon pour toi ! Bien plus que le simple traitement du Candida, ça va devenir difficile de faire marche-arrière quand tu verras à quel point tout ton corps te remercie ; je t’en fais la promesse.
Cependant, si après quelques semaines de test tu ne constates aucune amélioration, c’est qu’il est probablement temps d’attaquer ta candidose de FRONT. Il existe effectivement des remèdes naturels plus agressifs : les huiles essentielles.
Certaines d’entre elles sont particulièrement redoutables dans le traitement des mycoses et possèdent des propriétés antifongiques reconnues. J’ai à ce titre des pensées toutes particulières pour l’origan, la cannelle, le citron, le gingembre et l’Arbre à Thé (Tea Tree). Mais attention à la posologie !
Ces essences consommées de la mauvaise façon ou à l’excès possèdent aussi le pouvoir de te BRÛLER complètement les organes. Elles doivent donc être EXTRÊMEMENT diluées et idéalement consommées en association avec des champignons médicinaux pour révéler toute leur efficacité ! Aussi, avant que tu te précipites chez ton pharmacien pour faire le plein, je T’ORDONNE de lire l’article relatif aux dysbioses pour en savoir plus concernant ce type de traitement, qui ne s’improvise pas tout seul !
Voilà livrés tous mes conseils pour se séparer doucement mais sûrement de ton attachant champignon : loin du stress et des facteurs d’inflammation, tu as cessé de nourrir ton Candida au profit de ta flore intestinale qui reprend calmement le dessus. Le brouillard s’échappe enfin de ta tête, tu souris à nouveau et le ballon de baudruche qui te servait de ventre n’est plus qu’un lointain souvenir. Il n’y a plus que cette jolie pensée qui te traverse paisiblement l’esprit.
Rédaction : Adrien Richard
Illustrations : Juliette Moitron
Sources :
ETIENNE, Christophe. Dr Bruno Donatini : traiter enfin les dysbioses intestinales. clesdesante.fr. Novembre 2017.
PASSEPORT SANTE. La candidose – définition et symptômes. passeportsante.net. Novembre 2017
Dr SCHMITZ, Thierry. La candidose chronique : une maladie insidieuse et mal diagnostiquée. www.alternativesante.fr. Octobre 2017
Candida albicans et traitement naturel. lacandidose.com. Novembre 2017
CASANOVAS, Thierry. VIDEO : En finir avec la candidose. https://www.youtube.com/watch?v=EiQ_Z2tw2AU. Décembre 2017