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Nettoyage du côlon

24 juillet 2018
La gravité aide l’eau à descendre profond dans le côlon

TUTO VITALITÉ – LAVEMENT / NETTOYAGE DU COLON EN DEUX FAÇONS

Allonge-toi et ferme les yeux. Nous voici 5000 ans en arrière, sur les rives du Nil. Un égyptien, épuisé par son repas trop copieux, se prélasse à l’ombre des roseaux et observe distraitement un ibis qui s’affaire à remplir son long bec d’eau. Quelle n’est pas la surprise de notre homme lorsqu’il aperçoit l’oiseau s’insérer le bec dans l’anus pour y transvaser le liquide ! Et voici dans les minutes qui suivent notre volatile qui se vide, en évacuant du même temps tout un tas de petits graviers et grains de sables issus de son alimentation – tout de même, ça devait cruellement l’encombrer. Comble de l’étonnement, après s’être « rincé » ainsi de l’intérieur, il s’ébroue et s’envole, plus vigoureux que jamais.

L’ibis est un oiseau qui effectue régulièrement des lavements par le c**.

« Curieuse idée que de se passer les boyaux à grande eau… Mais après tout, on se lave bien l’extérieur du corps ; qui sait, notre ami des marais en sait peut-être plus long que moi » – médite notre brave siesteur. Une fois rentré chez lui, il s’essaye volontiers à l’exercice et après quelques minutes d’inconfort, voilà qu’il se trouve rempli d’une énergie nouvelle. Fou de joie, il relate son aventure sur papyrus et court au Palais confier son secret au Roi. La démarche se démocratise, le lavement du côlon était né.

La médecine orientale a bien des choses à t’apprendre

La technique traverse les continents et les âges : des mayas aux indiens en passant par le Moyen Age, jusqu’à Molière qui en fait la satire dans « le Malade imaginaire », on se nettoie les « humeurs », les intestins et le rectum avec une passion sans égale. Il fallut tristement atteindre le XIXème pour que l’indignation de l’Église, couplée à la naissance des injections intraveineuses et sous-cutanées, ne relègue les interventions anales au domaine du « Sale ».

 

De nos jours, l’homme occidental est tellement distant de son corps que la simple idée de devoir affronter un suppositoire le pétrifie. Le lavement colorectal est depuis lors pratiqué presque uniquement à l’hôpital, lorsque toutes les tentatives d’évacuation par produits laxatifs ont rencontré l’échec. Fort heureusement, ces dernières décennies, les vents de l’Orient et quelques médecins bien inspirés remettent en lumière toute la puissance de cette méthode. C’est donc avec une grande humilité que je vais tenter aujourd’hui de les soutenir, et de rendre hommage à une tradition aussi vieille que le monde.

De l’eau dans les tuyaux : perturbateur ou sauveur ?

 

Tu as saisi l’idée centrale ; il s’agit bel et bien de s’insérer par un moyen ou un autre, de l’eau – ou tout autre type de solution – dans le rectum en quantité suffisante afin de se nettoyer le gros intestin. Le liquide, remontant le circuit digestif, viendra déloger tout résidu d’aliments, de mucus ou de selles susceptible de s’être logé dans les plis de la muqueuse. Ce « ménage en profondeur » permet de lutter contre le phénomène d’auto-intoxication, pierre angulaire de l’argumentaire des adeptes, naturopathes et autres jeûneurs : les toxines stockées dans le côlon pourraient repasser dans le sang, intoxiquant ainsi tout l’organisme. Si cette théorie n’est aujourd’hui confirmée par aucune étude scientifique digne de ce nom, on peut quand même s’accorder sur une certitude : des déchets qui s’accumulent quelque part viennent systématiquement entretenir une flore pathogène, qui elle viendra à termes poser des problèmes – dysbiose, perméabilité intestinale, malabsorption… et j’en passe.

 

En fait, quand on y pense, ça a vraiment du sens : n’oublions pas que le côlon est et restera la poubelle du corps. Ainsi, quand aller à la selle représente le passage du camion municipal qui vide ton container, le lavement par voie rectale c’est un peu le jet d’eau que tu passes dans la benne une ou deux fois par an. Si on ne le fait jamais, certes elle continue de faire son boulot et de vider les ordures – mais au bout d’un moment ça commence à sentir le mort. Par contre, après un bon coup de propre, on se sent bien mieux, et c’est reparti comme en quarante.

 

Je te l’accorde, à part peut-être pour quelques individus aux pratiques sexuelles créatives, il n’est pas totalement instinctif de s’envoyer de la flotte dans l’anus – cette technique rencontre de fait son lot de détracteurs. Fautes d’études concrètes à l’appui, le corps médical « traditionnel » insiste sur le risque d’accoutumance de l’organisme qui par la suite, ne parviendrait pas à évacuer aussi bien sans aide extérieur. De leur côté, les sceptiques s’effraient de mettre à mal leur microbiote intestinal. Difficile d’aller à l’encontre de ces mises en gardes avisées : il n’est en effet pas anodin d’inonder complètement un écosystème – aussi le microbiote fragilisé devra être soutenu par une alimentation riche en pro et prébiotiques pour faire suite au lavement. Et bien évidemment, si bénéfique soit-elle, on ne répètera pas cette opération plus d’une fois par mois. Toi-même tu le sais, bonne mesure est mère de sûreté !

 

 

Chacun sa route, chacun son chemin… check le matos dont t’as besoin

 

Tu n’es pas encore arrivé à la moitié de l’article que te voilà déjà en train d’arpenter Amazon à la recherche du bon tuyau qui saura te remplir l’anus. Après cinq minutes de pérégrinations effrénées, c’est donc complètement perdu et déboussolé que je te récupère : faut-il mettre plutôt cinq balles dans une poire à lavement, vingt dans un brave bock ou se lancer dans un crédit bancaire pour un système d’irrigation complet ? Réponse : à chaque outil son usage !

La poire à lavement : peu coûteuse, la petite quantité d’eau qu’elle contient ne saurait remonter guère plus haut que le rectum. C’est la version « beginner » du lavement ; peu de prise de risques, moins d’inconfort, mais aussi un nettoyage peu profond.

Le bock ou la poche à lavement : accessible à tout public et simple d’emploi, ce type de poche s’accroche dans la salle de bain ou les toilettes et représente la solution idéale pour un lavement à domicile. Généralement d’une contenance de 2L, elle permet à l’eau de remonter sur les 60 premiers centimètres du côlon (qui mesure environ 1m60 dans sa totalité). C’est un très bon début à pratiquer chez soi !

La poire à lavement c’est l’option “débutant” pour un nettoyage du côlon.
La poche ou le bock à lavement est tout de même plus efficace que la poire.

Le kit d’irrigation colonique : on rentre là dans une toute autre dimension. L’hydrothérapie du côlon doit être réalisée chez un professionnel habilité à ce type de pratique. Il va s’agir de nettoyer l’ensemble du gros intestin en profondeur ; ce n’est donc pas moins de 20 litres d’eau filtrée et ionisée (afin de ne pas perturber l’équilibre osmotique) qui vont être envoyés par petites vagues successives, pendant que le praticien réalisera des massages du ventre pour aider à l’expulsion des matières. Ce type de séance dure plus d’une heure et n’est pas préconisée plus d’une fois par an – pour une personne qui ne nécessite pas de suivi spécifique.

 

Tu l’auras compris, que tu souhaites décaper, laver ou simplement donner un coup à la porte d’entrée, tu vas pouvoir choisir l’outil le mieux adapté. A l’heure du mode d’emploi, il est temps que nous prenions clairement parti quant à la méthode choisie : parce qu’on ne ferait pas un TUTO complet pour un simple coup de poire et que tu vas agir seul chez toi, voici venues les étapes à suivre pour un brave LAVEMENT DU COLON, en deux façons.

La méthode Kousmine

Mère de la médecine expérimentale et pionnière de la recherche contre le cancer, Catherine Kousmine est partie en offrant au monde le plus beau des cadeaux : l’espoir de pouvoir guérir de maladies dégénératives par un changement de mode de vie. Dans les années 1960, à l’heure où toute la médecine s’enfermait dans ses certitudes, elle prit le parti de l’expérimentation indépendante et dégrossit pour nous les fondamentaux de l’auto-guérison.

Les cinq piliers qu’elle décrit dans son livre  » La méthode Kousmine » – que je ne saurais que trop conseiller – représentent les bases de son traitement, qui sauva un nombre incalculable de patients atteints de pathologies incurables.
Le quatrième de ces piliers n’est ni plus ni moins que le nettoyage des intestins, pour lequel elle offre une technique précise, que je me verrais bien incapable de réinventer. Voici donc, avec mes mots et toute ma gratitude, la recette du « lavement colorectal » proposé par cette Grande Dame du patrimoine médical.

 

Tu commences donc par valider ton achat de « Bock à lavement » de 2L en ligne, il sera ton principal ami dans cette bataille. Les pressés un peu plus courageux pourront affronter fièrement le regard de la pharmacienne pour se fournir directement à la source – et oui, ce sont bien EUX qui brisent les tabous et font avancer le monde.

La gravité aide l’eau à descendre profond dans le côlon

La veille ou l’avant-veille de ta performance, essaye de manger léger – évite les viandes rouges et privilégie les bonnes fibres des fruits et légumes, ça t’aidera à faire avancer le matos vers la sortie.

 

Une fois le ventre léger et armé jusqu’aux dents, prépare une tisane de camomille en faisant infuser 5 sachets dans 2 litres d’eau bouillante. Laisse refroidir jusqu’à ce que ton infusion retrouve une agréable tiédeur – il n’est pas question de se cramer le fion. Remplis ta poche d’eau et accroche la quelque part en hauteur au-dessus de ton lit ou de ta baignoire. L’idée, maintenant, c’est de s’allonger de telle manière que la tête se retrouve plus basse que les pieds. La gravité est ton allié, chéri : on va essayer de faire en sorte que l’eau aille le plus loin possible dans le côlon.

Le conseil du performeur
Tu peux aussi te mettre à quatre pattes le postérieur en l’air, avec la tête au niveau du sol, si tu t’es bien assuré que personne ne rentrera dans le prochain quart d’heure. On ne voudrait pas que ça ressemble à une quelconque invitation, n’est-ce pas ?

Introduis-toi maintenant la canule dans l’anus … Uuusss, respire … Nous y voilà ! Tu peux désormais ouvrir le robinet DOUCEMENT afin que la totalité du bock te remplisse le gros intestin. Pendant toute la durée de cette opération, n’hésite pas à te masser le ventre avec autant d’engagement que si tu pétrissais du pain, en insistant franchement sur les zones dures.

Si tu ressens une envie pressante d’évacuer pendant le lavement, des crampes ou des spasmes, assure-toi d’abord de la bonne température de l’eau – même un tout petit « choc thermique » au contact de la muqueuse peut créer des sensations désagréables. Ferme le robinet et respire profondément en restant dans la même position : si ça passe, tu peux reprendre doucement, sinon, il va falloir s’arrêter là pour ce premier contact ; il n’est pas question de se torturer ou de brusquer son tendre petit côlon.

Bon à savoir
Soyons clairs : il n’est quoiqu’il arrive pas commun de s’introduire 2L d’eau dans le rectum, c’est donc parfaitement normal de ne pas prendre complètement son pied lors de cette opération. En revanche, lorsque ça devient douloureux et difficilement supportable, c’est comme tout dans la vie : « Calm down baby » !

Une fois la totalité du bock introduit, tu peux partir calmement (ou en courant) aux toilettes que tu vas réserver pour les vingt prochaines minutes. Prends un bouquin, installe-toi confortablement et laisse la totalité du liquide s’évacuer. Te voici propre comme un sou neuf, ou presque. Tu peux répéter cette opération jusqu’à une fois par semaine pendant deux à trois mois, après il va être question de laisser ton microbiote tranquille.

Le plus du champion
Si ta muqueuse intestinale est fortement dégradée, le docteur Kousmine préconise de finir ce lavement en t’envoyant une petite poire à lavement remplie de 4 cuillères à soupe d’huile de tournesol ou de sésame de première pression à froid, tiédie à 35/37°C (c’est d’ailleurs une technique également utilisée dans bon nombre de médecines orientales). Les acides gras, toi-même tu sais comment ça câline les muqueuses. Et pour éviter qu’elle ne soit rejetée illico-presto, il vaut mieux réaliser cette opération le soir au coucher. Damn, ça va devenir tout doux là-dedans !

Posture du palmier Laghoo Shankha Prakshalana pour nettoyer le côlon.

La purge yogique ; comme un parfum d’Orient

Peut-être n’en es-tu pas encore arrivé au stade d’acceptation complète, et la perspective d’être estampillé « sodomite » t’effraie. Peut-être vénères-tu ton anus comme un temple sacré que nul chose ne saurait pénétrer, quoiqu’il en soit je respecte ton choix. Qui que tu sois, tu vas quand même pouvoir te nettoyer les intestins comme tout le monde. Cette fois-ci, pas question de se mettre quoi que ce soit dans les fesses, on écoute sagement l’Inde nous délivrer sa sagesse. C’est parti pour le lavement Laghoo shankhaprakshalana, la version courte mais efficace de la technique complète Shankhaprakshalana.

 

Tout comme le bon vieux lavement occidental, cette pratique n’a qu’un objectif : décoller et évacuer les impuretés intestinales. Pour la petite histoire, elle fait d’ailleurs partie des Shatkarma ; les six actions purificatrices pour le corps et le mental du yoga. Sauf que cette fois-ci, l’eau va s’écouler de la bouche à l’anus et venir rincer tout le système digestif. Tu penses que c’est moins contraignant ? Détrompe-toi, la suite est faite pour toi.

Pour être efficace et éviter les bouchons, cette technique requiert un repos alimentaire préalable d’une SEMAINE ENTIÈRE durant laquelle tu éviteras les viandes, les fruits acides, mais aussi l’alcool, les polluants et excitants (drogues, tabac, thé, café), les sucreries et autres produits industriels. Et comme si ça ne suffisait pas, 24h avant le lancement des opérations, tu ne vas manger QUE des fruits et légumes, cuits ou sous forme liquide. Il te faudra d’ailleurs poursuivre cette diète jusqu’au lendemain matin d’après pratique. On est là pour se mettre PROPRE, bébé.

 

Si tout se passe bien, au bout de cette semaine de sainteté, tu devrais déjà te sentir mieux et avoir éloigné de toi toute constipation potentielle. L’idée, c’est que ça glisse bien pour éviter les nausées et devoir interrompre l’exercice.

 

J’espère maintenant que tu t’es prévu un jour calme parce que tu en as pour quelques longues heures devant toi. Le matin à jeun, prépare 1,5L d’eau tiède – température du corps, entre 35 et 40°C – dans laquelle tu vas diluer 3 cuillères à café de sel non-raffiné (sel de l’Himalaya, ou gros sel gris de Guérande pour les conservateurs engagés). Dès qu’il est bien dilué tu peux t’envoyer deux bons godets que tu vas boire aussi vite que possible.

 

Je sais, tu as déjà la tête qui tourne alors que tu n’as pas encore commencé les positions de yoga. Tant pis pour toi, si tu veux relâcher tes sphincters et allumer tes chakras, il te faut maintenant répéter 8 fois chacune de ces 5 postures – décrites avec précision en fin d’article.

 

  1. Tadasana (le palmier)
  2. Tiryaka Tadasana (le palmier qui se plie)
  3. Kati Chakrasana (rotation de la taille)
  4. Tiryaka Tadasana (le cobra retourné)
  5. Udarakarshanasana (étirement de la taille)

 

Pas une minute à perdre, il est temps de te jeter à nouveau deux grands verres d’eau… et rebelote, c’est parti pour refaire 8 fois les 5 postures.

Bon à savoir
Lorsque que tu te sens prêt à exploser, pars aux WC, même si ça t’arrive au beau milieu d’un cycle de postures ! Considère cela comme une chance ! Et puis ça serait ballot de « pousser jusqu’à l’accident », pas vrai ?

Tu refais le parcours complet « glouglou-yoga » une troisième fois et cadeau du ciel, ça y est, tu peux tenter ta chance d’aller à la selle. Perso, la première fois que j’ai tenté ça, je me suis retrouvé dans une sorte de transe, et j’ai surtout pissé comme il pleut sur le monde – sans évacuer grand-chose, et avec le bide partiellement distendu. C’est là qu’il faut être fort : remets-toi un quatrième cycle complet auquel tu peux même ajouter une petite chandelle, retourne sur le trône, détente absolue – dans mon cas, c’est à ce moment-là que le barrage a cédé.

 

Malheureusement, si tu restes verrouillé comme le coffre-fort de la Banque de France, il va falloir amorcer manuellement le siphon. Tu vas tout de même devoir repasser par la porte de derrière, c’est finalement ta petite poire à lavement qui va faire le taff ; deux ou trois « pschit pschit » devraient suffire à ouvrir l’accès. LIBÉRATION, c’est comme si le Gange tout entier sortait de ton corps.

Après un lonnnnng moment de vidange les yeux mouillés de larmes, tu peux quitter la solitude du trône et t’accorder une bonne demi-heure de repos. Allonge-toi, après ce que tu as traversé, c’est plus que mérité… Le retour à la réalité peut même attendre quelques minutes de plus.

 

Tu sens poindre ce sourire de béatitude sur ton visage ? Il est le fruit de la légèreté qui t’habite en ce moment même. Voici un tuyau bien lustré, préparé comme jamais à reprendre du service. Je vais te confier un secret que CHAQUE adepte du lavement a découvert à ses dépens : le kiff des jours qui suivent est tellement puissant que bichonner son côlon, ça peut devenir une véritable addiction.

Repos bien mérité après une bonne vidange

Les cinq postures (asanas) de Laghoo Shankhaprakshalana

Tadasana, la posture du palmier, est la 1ère posture de ce lavage yogique.

1) Tadasana (posture du palmier)

Mets-toi debout, les pieds écartés d’environ 10cm et les bras le long du corps.
Lève les bras par-dessus la tête, croise les doigts, paumes vers le ciel, et place les mains sur le sommet du crâne. Garde le regard fixé sur un point du mur situé un peu au-dessus du niveau des yeux. Inspire et étire les bras, les épaules et le torse vers le haut. Lève les talons et reste en équilibre sur les orteils. Étire tout le corps, en retenant ta respiration et en gardant la position quelques secondes. Baisse les talons en expirant et ramène les mains au sommet du crâne. Ceci constitue un cycle complet. Fais 8 cycles.
Comment respirer : synchronise ta respiration avec la montée et la descente des bras. Variante : Tadasana peut aussi être accompli en regardant vers les mains entrecroisées. Les doigts peuvent également être croisés de sorte que les paumes soient dirigées vers le bas.

Tiryaka Tadasana, le palmier qui se plie, est la 2ème posture du lavement yogique.

2) Tiryaka Tadasana (posture du palmier qui se plie)

Mets-toi debout, les pieds écartés d’environ 60cm. Fixe ton regard sur un point droit devant. Croise les doigts, paumes vers l’extérieur. Inspire et lève les bras au-dessus de la tête. Pendant l’expiration, penche-toi sur le côté gauche à partir de la taille. Ne te penche pas en avant ou en arrière, garde le tronc droit. Garde la position quelques secondes en retenant ton souffle avant d’inspirer. Inspire et reviens à la position verticale. Pareil côté droit. Expire et ramène les bras le long du corps. Ceci constitue un cycle complet. Fais 8 cycles. Variante : Les doigts peuvent aussi être croisés de sorte que les paumes soient dirigées vers le bas.

Kati Chakrasana est une rotation de la taille, 3ème posture du décrassage yogique.

3) Kati Chakrasana (rotation de la taille)

Mets-toi debout, les pieds écartés d’environ 50cm, les bras le long du corps. Inspire profondément en levant les bras à hauteur des épaules (le bout des doigts touchant les épaules). Expire et tourne le corps vers la gauche. Porte la main droite à l’épaule gauche et enroule le bras gauche vers l’arrière, du côté droit de la taille, aussi loin que tu peux. Regarde par-dessus l’épaule gauche en tournant autant que possible, et en gardant le cou et la tête droits. Retiens ta respiration pendant 2 secondes et accentue la torsion. Inspire et reviens à la position de départ. Même chose de l’autre côté pour compléter un cycle. Garde les pieds bien fermes sur le sol pendant la torsion de la taille. Fais 8 cycles.
Note pratique : Cette asana peut être réalisée de manière plus dynamique en balançant rythmiquement les bras de droite à gauche, sans synchroniser les mouvements et la respiration.

Tiryaka Bhujangasana, la posture du cobra retourné, est l’étape n°4 de cette purge yogique.

4) Tiryaka Bhujangasana (posture du cobra retourné)

Prends la position finale de la posture du Cobra, les jambes écartées de 50cm environ. Appuie-toi sur les orteils, le regard droit devant. Tourne la tête et la partie supérieure du tronc et regarde par-dessus ton épaule gauche. Fixe le talon du pied droit. Dans la position finale, les bras restent droits ou légèrement pliés, tandis que les épaules et le tronc sont tordus. Essaie de ressentir l’étirement diagonal de l’abdomen. Relaxe-toi et garde le nombril aussi près du sol que possible. Reste dans la pose finale pendant quelques secondes. Ramène la tête et le tronc vers l’avant et répète la manœuvre du côté droit, sans abaisser le tronc. Reviens au centre et abaisse lentement ton corps vers le sol. Ceci constitue un cycle complet. Fais 8 cycles.
Comment respirer : Inspire tandis que le tronc se lève. Retiens la respiration pendant que tu te retournes à gauche, puis à droite. Expire quand le tronc s’abaisse à nouveau vers le sol.

Udarakarshanasana est un étirement abdominal, 5ème et dernier asana du décapage yogique.

5) Udarakarshanasana (étirement abdominal)

Accroupis-toi, avec les pieds écartés et les mains sur les genoux. Inspire profondément. Expire, en amenant le genou droit près du pied gauche. Pousse le genou gauche vers la droite (avec la main gauche), tout en te tordant vers la gauche. Garde l’intérieur du pied droit au sol. Essaie d’étirer la partie inférieure de l’abdomen grâce à la pression sur les cuisses. Regarde par-dessus l’épaule gauche. Retiens ta respiration pendant 3 à 5 secondes dans la posture finale. Inspire en revenant à la position de départ. Répète de l’autre côté pour compléter un cycle. Fais 8 cycles.

 

 

 

Rédaction : Adrien Richard

Illustrations : Juliette Moitron

 

 

Sources :

 

 

Dr AXE. Is a Colon Cleanse Actually Beneficial? What You Must Know. https://draxe.com. Février 2018

 

Dr AXE. Benefits of a Salt Water Flush, Including Detoxing + Pooping! https://draxe.com. Février 2019

 

YOGA WITH SUBASH. Laghu Shankha Prakshalana (colon cleanse – short version). http://yogawithsubhash.com. Mars 2018

 

Dr RAGURAM & Dr MASANA. Laghu Shankha Prakshalana – Method, Benefits. easyayurveda.com. Mars 2018

 

DE LA REBERDIERE, Lucile. Irrigation du côlon, le nettoyage profond qui déchaîne les passions. www.alternativesante.fr. Janvier 2018

Check ton toubib !
 

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